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La servante et l'ordonnance

Nous cueillons des cerises dans le jardin avec la servante. L'ordonnance et l’officier étranger arrivent dans la Jeep. L'officier passe tout droit, il entre dans sa chambre. L'ordonnance s'arrête près de nous. Il dit:

– Bonjour les petits amis, bonjour la jolie demoiselle. Cerises déjà mûres? Moi aimer beaucoup les cerises, moi aimer beaucoup jolie mademoiselle.

L'officier appelle par la fenêtre. L'ordonnance doit entrer dans la maison. La servante nous dit:

– Pourquoi ne m'avez-vous pas dit qu'il y avait des hommes chez vous?

– Ce sont des étrangers.

– Et alors? Qu'il est bel homme, l'officier!

Nous demandons:

– L'ordonnance ne vous plaît pas?

– Il est petit et gros.

– Mais il est gentil et amusant. Et il parle bien notre langue.

Elle dit:

– Je m'en fiche. C'est l'officier qui me plaît.

L'officier vient s'asseoir sur le banc devant sa fenêtre. Le panier de la servante est déjà plein de cerises, elle pourrait retourner à la cure, mais elle reste là. Elle regarde l'officier, elle rit très fôrt. Elle se suspend à une branche d'arbre, elle se balance, elle saute, elle se couche dans l'herbe et, finalement, elle lance une pâquerette aux pieds de l’officier. L'officier se lève, rentre dans sa chambre. Peu après, il en sort et part avec la Jeep.

L'ordonnance se penche à la fenêtre et crie:

– Qui venir aider pauvre homme à nettoyer chambre très sale?

Nous disons.

– Nous voulons bien vous aider.

Il dit:

– Besoin une femme pour aider. Besoin jolie mademoiselle.

Nous disons à la servante;

– Venez. On l'aide un peu.

Nous allons tous trois dans la chambre de l'officier.

La servante prend le balai et commence à balayer. L'ordonnance s'assied sur le lit. Il dit:

– Moi rêver. Une princesse, je voir dans rêve. Princesse doit me pincer pour réveiller.

La servante rit, elle pince très fort la joue de l'ordonnance.

L'ordonnance crie:

– Moi, réveillé maintenant. Moi aussi vouloir pincer méchante princesse.

Il prend la servante dans ses bras et lui pince les fesses. La servante se débat mais l'ordonnance la serre très fort. Il nous dit:

– Vous, dehors! Et fermer la porte.

Nous demandons à la servante:

– Vous voulez que nous restions?

Elle rit:

– Pourquoi faire? Je me défends très bien toute seule.

Alors nous sortons de la chambre, nous refermons la porte derrière nous. La servante vient à la fenêtre, elle nous sourit, elle tire les volets et ferme la fenêtre. Nous montons dans le galetas et par les trous, nous regardons ce qui se passe dans la chambre de l'officier.

L'ordonnance et la servante sont couchés sur le lit. La servante est toute nue; l'ordonnance a seulement sa chemise et ses chaussettes. Il est couché sur la servante et tous les deux bougent d'avant en arrière et de droite à gauche. L'ordonnance grogne comme le cochon de Grand-Mère et la servante pousse des cris, comme si on lui faisait mal, mais elle rit aussi en même temps et elle crie:

– Oui, oui, oui, oh, oh, oh!

Depuis ce jour, la servante revient souvent et elle s'enferme avec l'ordonnance. Nous les regardons parfois, mais pas toujours.

L'ordonnance préfère que la servante se baisse ou qu'elle se mette à quatre pattes, et il la prend par-derrière.

La servante préfere que l'ordonnance soit couché sur le dos. Alors elle s'assied sur le ventre de l'ordonnance et elle bouge de haut en bas, pomme si elle montait à cheval.

L'ordonnance offre parfois des bas de soie ou de l'eau de Cologne à la servante.

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