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"Comme en aimant le coeur devient pusillanime…"*

Comme en aimant le cœur devient pusillanime,
Que de tristesse au fond et d’angoisse et d’effroi!
Je dis au temps qui fuit: arrête, arrête-toi,
Car le moment qui vient pourrait comme un abîm
       S’ouvrir entre elle et moi.
C’est là l’affreux souci, la terreur implacable,
Qui pèse lourdement sur mon cœur oppressé.
J’ai trop vécu, trop de passé m’accable,
Que du moins son amour ne soit pas du passé.

Конец 1840-х — начало 1850-х годов

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"Vous, dont on voit briller, dans les nuits azurees…"*

Vous, dont on voit briller, dans les nuits azurées,
L’éclat immaculé, le divin élément,
Etoiles, gloire à vous! Splendeurs toujours sacrées!
Gloire à vous qui durez incorruptiblement!
L’homme, race éphémère et qui vit sous la nue,
Qu’un seul et même instant voit naître et défleurir,
Passe, les yeux au ciel. — Il passe et vous salue!
C’est l’immortel salut de ceux qui vont mourir.

23 августа 1850

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"Des premiers ans de votre vie…"*

Des premiers ans de votre vie
Que j’aime à remonter le cours,
Ecoutant d’une âme ravie
Ces récits, les mêmes toujours…
Que de fraîcheur et de mystère,
En remontant ces bords heureux!
Quelle douce et tendre lumière
Baignait ce ciel si vaporeux!
Combien la rive était fleurie,
Combien le flot était plus pur!
Que de suaves rêveries
Se reflétait dans son azur!..
Quand de votre enfance incomprise
Vous m’avez quelque temps parlé,
Je crois sentir dans une brise
Glisser comme un printemps voilé…

12 апреля 1851

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Из Микеланджело ("Oui, le sommeil m'est doux! Plus doux — de n'etre pas!..")*

Oui, le sommeil m’est doux! plus doux — de n’être pas!
Dans ces temps de malheur et de honte suprême
Ne rien voir, rien sentir, c’est la volupté même!..
Craignez de m’éveiller… de grâce, parlez bas…

1855

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Pour Madame la grande Duchesse Hélène*

       Dans ce Palais, qui que l’on fasse,
Rien n’est invraisemblable et tout est de saison:
Ici, la Féerie est toujours á sa place,
       Car c’est le train de la maison.

Не ранее 1855

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Pour S<a> M<ajesté> l'Imperatrice*

Prestige, Illusion, la Magie et la Fable,
Tout vient vous rendre hommage et tomber à vos pieds…
Et l’on sent, quelque part que vous apparaissiez,
Que la verité seule est vraiment adorable…

Не ранее 1855

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"Il faut qu'une porte…"*

Il faut qu’une porte
Soit ouverte ou fermée —
Vous m’embêtez, ma bien-aimée,
Et que le diable vous emporte.

Ноябрь 1856

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Е. Н. Анненковой ("D'une fille du Nord, chetive et languissante…")*

D’une fille du Nord, chétive et languissante,
       Eclose á l’ombre des forêts,
Vous, en qui tout rayonne et tout rit et tout chante,
       Vous voulez emprunter les traits?
Eh bien, pardonnez-moi mon doute involontaire,
       Je crains que l’on ne dise, en voyant ce tableau:
«C’est l’oranger en fleur, tout baigné de lumière,
       Qui veut simuler un bouleau».

Март 1858

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"De ces frimas, de ces deserts…"*

De ces frimas, de ces déserts
Là-bas, vers cette mer qui brille,
Allez-vous en, mes pauvres vers,
Allez-moi saluer ma fille.

5 марта 1860

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"La vieille Hecube, helas, trop longtemps eprouvee…"*

La vieille Hécube, hélas, trop longtemps éprouvée,
Après tant de revers et de calamités,
Se réfugie enfin, reposée et lavée,
Sous l’abri protecteur de vos jeunes bontés.
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