Paroles: Pierre Brasseur. Musique: Michel Emer 1956
Je t'aime…
Tu m'aimes…
Bonheur…
Nos cœurs…
Et pourtant…
Il y aura toujours un pauvre chien perdu,
Quelque part, qui m'empêchera d'être heureuse.
Il y aura toujours, dans un journal du soir,
Une gosse de vingt ans qui meurt de désespoir.
Voyages…
Mirages…
Heureux…
Nous deux…
Et pourtant…
Il y aura toujours, seul devant l'océan,
Une femme en noir qui pleure et qui attend.
Il y aura toujours un petit garçon pas riche
Qui rêvera des îles devant une belle affiche.
Caresse…
Ivresse…
Tes bras…
Prends-moi…
Et pourtant…
Il y aura toujours une lettre anonyme
Qui viendra salir le bonheur des amants.
Il y aura toujours dans la chambre à côté
Un silence de mort après les cris d'amour.
Je t'aime…
Tu m'aimes…
Bonheur…
Nos cœurs…
Et pourtant…
Il y aura toujours un pauvre chien perdu,
Quelque part, qui m'empêchera d'être heureuse…