Paroles: Michel Rivgauche. Musique: Norbert Glanzberg 1958 Dans un coin de la ville, ' y a un cœur bien tranquille Qui se balance, qui se balance. A l'autre bout de la cité, ' y a un cœur isolé Qui s'avance, qui s'avance. Ces deux cœurs, on dirait Deux danseurs d'un ballet Qui s'élancent, qui s'élancent. Ils s'approchent, ils s'écartent, Ils se croisent, ils repartent Et ils dansent! Mais un jour, Sur la pointe des pieds, apparaît, Et glissant comme sur du velours, Le plus grand des maîtres de ballet. C'est l'amour! C'est l'amour! C'est l'amour!… Et l'amour réunit Les deux cœurs épanouis Qui s'élancent, qui s'élancent. Moulinets, battements, Pas de deux tout le temps, Comme ils dansent! Comme ils dansent! Les sourires et les joies Tambourinent chaque fois En cadence, en cadence, Déchaînés, passionnés Martelés, affaissés, Ils s'avancent… C'est alors qu'un troisième Apparaît, et de même Il s'avance, il s'avance… On l'appelle "joli cœur". Il sépare les deux cœurs En silence… en silence… Grand écart et défi, Volte-face, jalousie Qui commence, qui commence Et puis tout recommence: ' y a deux cœurs qui s'élancent Dans la danse… …Possession, impatience… …Un cœur tué, piétiné… Et puis tout recommence: ' y a deux cœurs qui s'élancent Dans la danse… |