Paroles: Lucien Lagarde, Jean Rodor. Musique: René Cloërec 1937 Alors, tu t'en vas en voyage Le train est là, prêt à partir Allons m'amour, prends tes bagages File au soleil pour te rôtir C'est le joli temps des vacances Et moi, je dois rester ici. Bah, c'est la vie! Au fait je pense, écoute-moi bien mon chéri {Refrain: } Ne m'écris pas, cela me paraît inutile Je ne veux pas de mots futiles Ne m'écris pas la lettre jetée en vitesse "Il fait beau, baisers de bien loin" Ou la lettre de politesse, je n'en veux point À ton retour, tu parleras Mais de là-bas, ne m'écris pas C'est embêtant, c'est monotone Que d'écrire ainsi chaque jour Quand, dans les bois, l'écho fredonne Pour t'amuser des chants d'amour Profite donc de tes vacances Ton stylo, tu dois le briser Quinze jours de libre existence Sache bien les utiliser {au Refrain} Je dis ça parce que je songe À ton bonheur, à ta santé Comment dis-tu? C'est un mensonge? Tu veux savoir la vérité? C'est vrai, je me cachais peut-être, De te mentir j'avais grand soin Mais j'ai peur, au fond de tes lettres, De voir que tu m'aimes un peu moins {au Refrain} |