Paroles: Michel Rivgauche. Musique: Claude Léveillée 1960 Des escaliers mécaniques, Portillons automatiques, Couloirs de correspondance, Heures de pointe et d'affluence, Portières en mosaïque, Labyrinthe fantastique Et toujours, en courant, Des gens qui vont et viennent, Et encore, en courant, Les mêmes gens qui reviennent Et le métro qui flânait sous Paris, Doucement s'élance et puis s'envole, S'envole sur les toits de Paris. Des midinettes qui trottinent, Des ouvriers qui cheminent, Des dactylos qui se pressent, Des militaires qui s'empressent, Des employés qui piétinent, Des amoureux qui butinent Et toujours, en courant, Des gens qui vont et qui viennent, Et encore, en courant, Le mêmes gens qui reviennent Et le métro qui flânait sous Paris, Doucement s'élance et puis s'envole, S'envole sur les toits de Paris. Des escaliers mécaniques, Portillons automatiques, Des bruits de pas qui résonnent Dans les couloirs monotones, Basilique fantastique Dans le faubourg électrique, Le métro de Paris, Gigantesque ver luisant Sur les toits de Paris, A tissé des fils d'argent Et, doucement, Il s'étire sur les toits de Paris Et glisse, glisse, glisse, glisse, glisse… |