Paroles: Robert Nyel. Musique: Francis Laï 1962 Qu'ils se lèvent ou qu'ils meurent, Ces soleils rouges ou gris, Et que tournent les heures Et que passe la vie A la face des hommes, Au mépris de leurs lois, Jamais rien ni personne M'empêchera d'aimer. J'en ai le droit d'aimer. J'en ai le droit. A la face des hommes, Au mépris de leurs lois, Jamais rien ni personne M'empêchera d'aimer. A souhaiter des noces Comme celles des gosses En âge de l'amour Je l'ai voulu, ce droit! Par des matins d'ivresse Et des nuits de détresse, Luttant pour cet amour, Je l'ai conquis, ce droit! Par la peur de tout perdre, Au risque de me perdre, Pour que vive l'amour, Je l'ai payé, ce droit! Bien que le temps n'efface Ni les deuils ni les joies, Quoi qu'on dise ou qu'on fasse, Tant que mon cœur battra, Quelle que soit la couronne, Les épines ou la croix, Jamais rien ni personne M'empêchera d'aimer… J'en ai le droit d'aimer. J'en ai le droit… A la face des hommes, Au mépris de leurs lois, Jamais rien ni personne M'empêchera d'aimer… De t'aimer… D'être aimée… D'être aimée… |