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[218] Montemurlo, entre Prato et Pistoia, avait dû être cédé aux Florentins par les comtes Guidi, qui n’étaient plus en mesure de le défendre contre Pistoia.

[219] Les Cerchi, chefs du «pays sauvage» ou des Blancs, étaient originaires d’Ancône; ils y seraient peut-être restés, si les Florentins n’avaient pas accueilli tous les étrangers dans leur ville.

[220] Valdigrieve, ou vallée de la Grève, est un affluent de l’Arno. Là s’élevait le château des Buondelmonti, qu’ils durent céder aux Florentins en 1135.

[221] «Quelqu’un pourrait sans doute objecter que, si la ville s’est trop remplie de vilains, elle est du moins plus grande et plus forte et plus puissante. Il répond à cela par le moyen d’une comparaison; car une communauté forte et violente, comme le taureau, tombera plus vite qu’une communauté humble et pacifique, comme l’agneau» (Benvenuto d’Imola).

[222] Urbisaglia, dans la marche d’Ancône, avait déjà été détruite au temps d’Alaric; de Luni, disparue plus récemment, vient le nom de la Lunigiane. Chiusi, en Étrurie dans la région de Valdichiana, et Sinigaglia, dans la marche d’Ancône, étaient alors en pleine décadence.

[223] La nouvelle iniquité, des combats des Blancs et des Noirs (la première avait été celle des Guelfes avec les Gibelins), a pour chefs les Cerchi, dont la maison se trouvait près de la Porte San Piero.

[224] Bellincione Berti (cf. plus haut, note 197), père de la bonne Gualdrade, avait été, par celle-ci, le tronc commun de la célèbre famille des comtes Guidi.

[225] C’était là un signe distinctif réservé aux seuls chevaliers.

[226] La famille des Pigli, dont les armes portaient d’or au pal vair. Toutes les familles citées dans ce passage sont parmi les plus communément connues à Florence.

[227] Les Chiaramontesi; l’un d’eux avait été chargé par la ville de la distribution du sel; mais il avait retiré une douve circulaire du boisseau dont il se servait, pour rendre celui-ci plus petit et augmenter son gain illicite.

[228] Aux premières magistratures de la ville.

[229] Sans doute allusion aux Uberti, puissante famille dont le membre le plus représentatif avait été Farinata; cf. Enfer, notes 88 et 93.

[230] Les Lamberti, dont l’écu d’armes portait d’azur aux boules d’or.

[231] Allusion aux familles des Visdomini et des Tosinghi, qui avaient pour privilège d’administrer les biens de l’évêché de Florence pendant les vacances du siège.

[232] Les Adimari: Boccaccio Adimari s’empara de la fortune du poète durant son exil, et s’opposa tant qu’il put à son retour à Florence.

[233] Bellincione Berti, déjà plus d’une fois mentionné, avait marié une de ses filles à Ubertino Donati et une autre à un Adimari.

[234] Ces trois familles, illustres au XIIe siècle, appartenaient au parti des Gibelins.

[235] L’auteur dit: «Qui pourrait croire que les Délia pera, eux aussi, étaient anciens? Je dis qu’ils sont si anciens, qu’une porte de la première enceinte de la ville avait pris d’eux son nom; mais ils sont tombés si bas, qu’on n’en parle plus maintenant» (Ottimo Commento). Cette explication a été généralement acceptée; mais on ne voit pas pourquoi cela serait incroyable, étant donné que les Délia Pera étaient déjà inconnus. Peut-être Dante voulait-il mettre l’accent sur un autre détail, celui-là incroyable pour les hommes de 1300: la ville était si petite, qu’on y entrait par la Porte de la Pera (ainsi nommée de la famille du même nom), qui avait été largement dépassée depuis.

[236] Hugues le Grand, marquis de Toscane, mourut en 1001, le jour de la Saint-Thomas. Il avait anobli un certain nombre de familles florentines, qu’il autorisa à porter son propre écu d’armes, composé de sept bandes alternées de gueules et d’argent.

[237] Probablement allusion à Délia Bella, dont la famille portait en effet les armes d’Hugues le Grand, et qui était banni depuis 1295.

[238] Deux familles guelfes, qui vivaient au quartier de Borgo Santo Apostolo.

[239] Les Amidei, dont un membre tua Buondelmonte Buondelmonti en 1215 (cf. Enfer, note 270); cet incident signale le commencement des factions florentines et de la longue guerre civile entre Guelfes et Gibelins. -381

[240] Buondelmonte avait donné parole de mariage à la fille de Lambertuccio Amidei, mais se retira par la suite conseillé par Gualdrada Donati, et surtout poussé par le désir d’épouser la fille de celle-ci.

[241] Buondelmonte habitait au château de Montebuoni dans le Valdigrieve (cf. plus haut, note 220); pour venir à Florence, il avait à traverser la rivière d’Ema.

[242] La statue de Mars, cf. Enfer, note 129.

[243] La fin de la paix pour la ville de Florence, puisque c’est ce meurtre qui déclencha la guerre civile.

[244] Les armes de Florence étaient un lis blanc sur champ rouge. En 1251, ayant expulsé les Gibelins, les Florentins changèrent ce blason et adoptèrent le lis rouge sur champ blanc.

[245] Phaéton, fils d’Apollon et de Climène, demanda à sa mère qui était son père. La complaisance que par la suite lui montra Apollon devait lui être fatale.

[246] Les choses contingentes, qui sont pour la connaissance humaine une succession de faits matériels, comme les feuillets d’un livre, se trouvent inscrites depuis toujours dans l’intelligence divine, mais sans qu’elles y prennent un caractère de nécessité.

[247] Phèdre, la seconde femme de Thésée.

[248] À Rome.

[249] «La blessure de la Fortune, que bien souvent l’on impute injustement au blessé» (Dante, Convivio, I, 3).

[250] Bartolommeo délia Scala, seigneur de Vérone de 1301 à 1304; il portait comme armes parlantes l’échelle, à laquelle il avait ajouté en 1291 l’aigle impériale, parce qu’il avait épousé une descendante de l’empereur Frédéric II.

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