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– Eh bien, dit Marcel, quand il eut achevé, tu es rassuré maintenant; mon amour pour Musette est bien trépassé, puisque les vers-s'y mettent, ajouta-t-il ironiquement, en montrant le manuscrit de sa chanson.

– Pauvre ami, dit Rodolphe, ton esprit se bat en duel avec ton cœur, prends garde qu'il ne le tue!

– C'est déjà fait, répondit le peintre; nous sommes finis, mon vieux, nous sommes morts et enterrés. La jeunesse n'a qu'un temps! Où dînes-tu ce soir?

– Si tu veux, dit Rodolphe, nous irons dîner à douze sous dans notre ancien restaurant de la rue du four, là où il y a des assiettes en faïence de village, et où nous avions si faim quand nous avions fini de manger.

– Ma foi, non, répliqua Marcel. Je veux bien consentir à regarder le passé, mais ce sera au travers d'une bouteille de vrai vin, et assis dans un bon fauteuil. Qu'est-ce que tu veux? Je suis un corrompu. Je n'aime plus que ce qui est bon!

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