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Les chemins de ma maison

Paroles: Eddy Marnay. Musique: Patrick Lemaître

Si j'écrivais le livre de ma vie
Je parlerais de mon amie Madeleine
Que j'ai vu rire et pleurer à la fois
Un matin en sortant de chez moi
Ce qu'elle a dit
Je ne l'oublierai pas
"Que Dieu bénisse ta maison"
M'a dit Madeleine
Et moi j'ai compris la chance
Que le ciel m'avait donné
De naître où les caresses sentent bon
Si je dois courir le monde
Mes pas me ramèneront
Toujours sur les chemins de ma maison
C'est là que j'ai grandi
Là que l'on m'a aimé
Là que j'ai couru
Là que j'ai chanté
L'odeur du feu de bois
La chaleur du bon pain
Mon dieu mon dieu
Si j'écrivais le livre de ma vie
Il s'ouvrirait avec le cœur
De ceux qui m'aiment
Tous ceux qui aussi veulent faire
En se levant chaque jour
Un monde où les caresses sentent bon
Ceux qui sont dans mes prières
Et tous ceux qui m'attendront
Toujours sur les chemins de ma maison
Sur les chemins de ma maison
Sur les chemins de ma maison

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Les derniers seront les premiers

Quand marcher sans autre but
Plus de passé demain fourbu
Dans le néant du froid de la rue
Quand les mots n'existent plus
Quand l'espérance oubliée, dissolue
Quand les alcools même ne saoulent plus
Restent les phrases écorchées
De ces phrase qu'on jette avant de renoncer
Les derniers s'ront les premiers
Dans l'autre réalité
Nous serons princes d'éternité
Un billet sur le trottoir
Dans un journal d'autres histoires
Un rayon de soleil au hasard
Une fleur abandonnée
Ce que les autres ont laissé de côté
Plus assez neuf, plus assez
Quand ta place est au-dehors
Ne reste que ces phrases comme île au trésor
Les derniers s'ront les premiers
Dans l'autre réalité
Nous serons princes d'éternité

Les oiseaux du bonheur

Les oiseaux du bonheur.
Tous les amoureux se sont donnés rendez-vous
À la fenêtre de mon cœur
Et sur mon balcon
Chantent leurs chansons
Ce sont eux les oiseaux du bonheur
Ils ont dans les yeux tous les soleils du mois d'août
Plus un soleil qui vient de naître
Qu'ils soient d'Italie de Californie
Ce sont les oiseaux du bonheur
Ils sont poètes ils sont vedettes
Ils sont artistes de gala
Et quelle tristesse sur la planète
Un jour s'ils n'étaient plus jamais là
Dans un monde en feu
Où se promènent des fous
Des fous qui tirent sur des fleurs
Ceux qui s'aiment bien je les aime bien
Ce sont eux les oiseaux du bonheur
Ceux qui vivent à deux qui n'ont pas peur des mots doux
N'auront jamais peur de la peur
Qu'ils soient d'Italie de Californie
Ce sont les oiseaux du bonheur
Ils sont poètes ils sont vedettes
Ils sont artistes de gala
Et quelle tristesse sur la planète
Un jour s'ils n'étaient plus jamais là
Tous les amoureux se sont donnés rendez-vous
À la fenêtre de mon cœur
Et sur mon balcon
Chantent leurs chansons
Ce sont les oiseaux du bonheur
Ce sont les oiseaux du bonheur…

Les roses blanches

Paroles: Ch.L.Pothier. Musique: Léon Raiter 1925

autres interprètes: Edith Piaf, Tino Rossi, Fred Gouin, Lucienne Delyle, Marie José, Georgette Plana, Nana Mouskouri, Céline Dion

C'était un gamin, un gosse de Paris,
Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant:
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"
Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit:
"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"
La marchande émue, doucement lui dit,
"Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc:
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"
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