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Я поняла: Вы не мой родной сын, а приемыш, о к<отор>ом иногда тоскуешь: почему не мой?
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Русский народ царственен: это постоянное: мы, наше. (Написала и поняла: как хорошо перекликнулось с Моисеем! Как неслучайно царская дочь над корзиной!)
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(Мы, наше можно также понять как ничье, безымянно-божье. Вне гордыни <сверху: сиротства>: я. Но тогда и царское: Мы, Наше — ничье, безымянно-божье, вне уродства: гордыни: я. Мужик как царь: один за всех. 1932 г.)
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И еще: мужика «мы, наше» делает царственным, царя — народом. — И обоих — божьим.
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Ломит голову. Ломаю голову.
Болезнь? Любовь? Обида? Сознание вины? Страх? Разочарование?
Оставляю болезнь: любовь, но чем любовь к кому-нб. может помешать Вашей ко мне дружбе? Обида — да, поводов много: просьба не писать (детское самолюбие), отзыв о Х<одасеви>че (дружеское самолюбие), отзыв о его жене (рыцарство?), упрек в эстетстве (человеческое достоинство). Сознание вины (т. е. содеянное предательство)? — но разве у меня есть виноватые? Разочарование: слишком сразу отозвалась: друг, я не обещала Вам быть глухой! Страх — вовлечься. Я не вовлекаю и не завлекаю, я извлекаю: из жизни. Потом: из меня <сверху: себя> — в Жизнь.
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И последнее: просто-небрежность. Не верю в такую простоту. Небрежность — следствие.
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Мне уже не так больно (7-ое, десятый день), еще десять дней — и пройдет, перегорит, переболит. У меня уже любопытство, горечь, враждебность скорее себе, чем Вам, но во всяком случае <фраза не окончена>
Горечь — это скорее холод чем жар. Вроде ожога льда.
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8-го на горе
Мой (перечеркнуто). Нет, мне еще очень больно. Но я безмерно-терпелива. Сегодня утром — письмо, смотрю — не Ваш почерк, всё равно чей, раз не Ваш.
Завтра — две недели как я получила Ваше последнее письмо. Что я теряю в Вас? Да временное русло своей души, общий знаменатель дел и дней. Упор. Прицел. — Вы были моим руслом, моей формой. — Опять разливаться!
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Дальше вырван листок, так что Бюллетень болезни действительно обрывается. На последующем последнем листке — книжка была очевидно для подсчета белья —
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4 простыни — 4
наволочка — 1
муж<ских> руб<ашек> — 2 и 5 (одна верхняя)
воротн<ичков> —
нос<овых> платков — 7
полотенец — 1
Дамск<их> руб<ашек> — 3
Дамск<их> штанов — [224]
Фарт<уков> — 2
лифчиков — 3
ночн<ых> руб<ашек> — 1
М<ужских?> штанов — 1
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В пояснение самой себе, а отчасти и себя — тогда и впредь:
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Ceux qui vivent dans la retraite, dont les existences se déroulent dans la réclusion des écoles ou de tout autre lieu clos par des murs et gardé, sont exposés à être bientôt et pour longtemps négligés dans la mémoire de leurs amis, habitants d’un mond plus libre (clos non seulement par des murs, я, 1932 г.). Inexplicablement, peut-être, et juste à la suite d’une period de relations d’une rare fréquence, d’une succession de petits événement dont la suite naturelle semblerait plutôt encourager que suspendre la communication, survient un arrêtsoudain, un silence muet, un long espace d’oubli. Cet espace là est toujours ininterrompu; il est aussi entier et inexpliqué. La lettre ou le message jadis fréquents sont suspendus, la visite, aitrefois périodique, cesse; le livre, le journal, ou tout autre signe qui témoignait de souvenir, ne prviennent plus.
Il y a toujours d’excellentes raisons pour justifier ces intervalles, mais l’ermite ne peut les connaître. Bien qu’il soit inactif dans sa cellule, au dehors ses amis tournoient dans le tourbillon de la vie. Cet intervalle vide qui passe pour lui si lentement au point que les pendules mêmes paraissent arrêtées et que les heures sans ailes marchent péniblement à la manière des vagabonds fatigués et prêts à s’arrêter près des bornes, ce même intervalle, sans doute, se trouve fécond en événements et haletant de précipitation pour ces amis.
L’ermite — s’il s’agit d’un ermite raisonnable — avalera ses propre pensées et enfermera ses propre émotions durant ces semaines d’hiver intérieur. Il saura que le Destin avait l’intention qu’il imitât le loir en cette occasion; alors il se soumettra, se mettra lui-même en boule, se glissera dans un trou de la vie et se résignera doucement à se laisser emprisonner par le mouceau qu’y transportera le vent et qui, bientôt, le bloquera et le gardera dans la glace pour la saison nouvelle.
Qu’il dise: «C’est très bien; cela doit être ainsi puisque c’est ainsi». Et peut-être qu’un jour son sépulcre neigeux s’ouvrira, que la douceur du printemps reparaîtra, que le soleil et le vent du sud l’atteindront les haies en bourgeons, les chants des oiseaux et des rivières libérées l’inciteront à une résurrection chaleureuse.
Peut-être sera-ce le cas; peut-être en ira-t-il autrement; il se peut que la gelée pénètre dans son coeur et ne fonde plus; il se peut qu’au retour du printemps un corbeau ou une pie becquètent du mur ses os de loir.
Eh bien, même dans ce cas, tout sera bien; on suppose que dès son commencement il se savait mortel et qu’il devrait un jour suivre le chemin destiné à toute chair: «Aussi bien tôt que tard».
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L’espace blanc est toujours un point nuageux pour le solitaire.
…Vers la dernière de ces sept et longues semaines j’admis ce que pendant les six autres j’avais jalousement exclu, la conviction que ces blancs étaient inévitables: le résultat des circonstances, le décret du Destin, une part du sort de ma vie et surtout un sujet sur l’origine duquel aucune question ne devait jamais être posée et sur la conséquence douloureuse duquel aucune plainte ne devait jamais être proférée.
…J’essayai divers expédients pour soutenir et remplir mon existence: je commençai un grand ouvrage de dentelle, j’étudiai l’allemand avec quelque assiduité, j’entrepris un cours régulier de lectures dans les volumes les plus austères et les plus gros de la bibliothèque; en tous mes efforts j’étais aussi orthodoxe que je savais être. Y avait-il erreur, pourtant, sur quelque point? Fort probablement.
Mais l’heure du supplice était celle du courrier
Так писем не ждут:
Так ждут — письма. [225]
Mais l’heure du supplice était celle du courrier; par malheur je ne la connaissais que trop bien et j’essayais aussi vainement qu’assidûment de me cacher cette connaissance, redoutant la torture de l’attente et l’aballement écoeuré du désappointement qui, quotidiennement, précédait et suivait le coup de sonnette bien connu.