Paul Henry dit que Mari d'Ingrid est "un livre de fantomes", un livre du "desir et (de) la perte d'amour", la quete et l'egarement d'amour. Fortement enracinee dans le quotidien, cette poesie n'en revele pas moins le sacre qui se cache derriere chaque geste, chaque mot. Le "fantome", c'est le present reminiscent (et le poete se delivre ainsi de sa souffrance), c'est l'image secrete de notre vie, cette image tragique qui resume notre historicite.