L'espoir fut ephemere avec la junte. Eminemment instable, son chef renie ses engagements et veut se presenter a la presidentielle. Les Guineens se levent, outres. Le 28 septembre 2009, une repression premeditee s'abat sur un meeting pacifique. La sauvagerie est inenarrable : 156 mort, 1399 blesses, 109 femmes violentees. L'ONU reconnait des crimes contre l'humanite et envisage la saisie de la Cour penale internationale. Ces evenements n'ont pas que des effets pervers : pour l'auteur les guineens peuvent transformer les deuils en ciment pour souder leurs liens.