Geste par geste, le poete decrit d'une plume fulgurante la vie dans ses plus beaux atours, ceux de l'amour. Il peint ici "l'acte majeur" en un verbe si subtil, que ce qui aurait pu etre indecence, devient l'art suggestif d'un aquarelliste. Par touches successives, l'ecrivain nous mene dans la choregraphie du desir, dans l'espace du regard echange au-dela des corps, au plus haut des mots que la langue francaise sied si bien a servir.