Sarajevo, 28 juin 1992. Au terme d'un voyage precipite, le president francais atterrit dans une capitale affamee, coupee du monde depuis trois mois. Il se rend a l'etat major des Casques bleus, a la presidence bosniaque, a l'hopital. Son geste fait sensation. L'histoire a garde l'image d'un beau geste. Pourtant F. Miterrand est informe par son homoloque bosniaque Izetbejovic de l'existence de camps de detention dans le nord de la Bosnie. Il ne s'indigne pas. Ne reclame pas d'enquete. Pourquoi ? ...