Quel role joue la proximite des langues dans les processus linguistiques, sociolinguistiques et dans les politiques linguistiques ? Peut-on, entre certaines langues, caracteriser un rapport specifique de "collateralite" qui les lie historiquement et determine des evolutions specifiques ? Ou plutot, comment les locuteurs vivent-ils, en l'acceptant ou non, en la construisant ou non, la proximite de leur langue avec la langue d'autres locuteurs ? Ces questions sont abordees ici a propos de nombreuses varietes, europeennes et autres, en particulier romanes, germaniques et celtiques.