Une ombre hante le monde poetique de S. Reichmann, celle d'une mer interieur qui, paradoxalement, des qu'elle apparait, illumine. Cette mer interieure git sous le sol roumain de l'enfance et de la jeunesse du poete, la replique invisible de la Mer noire ou la langue elle-meme a laquelle l'auteur a du renoncer en quittant son pays.. Cette mer charrie les fausses identites, les miroirs par nature interchangeables, les mots "familiers" qui se ressemblent tous.