En elargissant le champ de leurs competences a toutes les deviances sociales et legales, ainsi qu'a toutes les vicissitudes de l'existence, les psychiatres ne risquent-ils pas de produire plus de dependance que d'autonomie ? La place demesuree qui leur est reservee dans nos societes contemporaines est-elle vraiment justifiee ? Les pouvoirs qu'ils exercent sont-ils fondes ? Ne leur confions-nous pas trop facilement la resolution de problemes personnels que nous pourrions resoudre par nous-memes ?