Les troubles psychopathologiques induits par le sida et par d'autres maladies touchant au pronostic vital procedent le plus souvent d'une affection des representations du temps. Ils relevent davantage d'une clinique de l'existant que de la clinique psychanalytique. A partir d'observations de patients atteints du sida et d'une recherche sur la seropositivite, l'auteur ouvre les modeles psychanalytiques du temps sur une perspective phenomenologique.