Les conflits relatifs a l'utilisation des eaux du Jourdain, du Nil, de l'Euphrate et du Tigre sont de nature eminemment politique. L'absence de cohesion politique entre les pays riverains les conduit a entreprendre des projets hydrauliques exclusivement nationaux. Face a ce nationalisme hydraulique, le cadre juridique regissant actuellement les cours d'eau dans la region est-il pertinent ? Dans quelle mesure le droit international peut-il contribuer a une resolution pacifique de ces conflits hydropolitiques ?