La composition du personnel politique au Congo montre a l'evidence une remarquable continuite malgre le processus democratique enclenche en fevrier 1991. L'absence du renouvellement des elites politiques est certainement le fait d'une domination politique dont l'explication releverait de la "servitude volontaire" des citoyens face au pouvoir. Toutefois, cette attitude passive qui resulterait de la fascination et de l'oppression qu'exerceraient les gouvernants a leur egard meriterait d'etre relativisee.