Il y avait aussi différentes approches du récit de Zyuganov. Une partie de l'élite voulait habituer le chef du parti communiste et le rendre acceptable. Il y avait aussi des oligarques rouges et une masse de directeurs.

  Mais l'équipe de Zyuganov est trop grande et il ne voulait plus donner de pots-de-vin à tout le monde et de la graisse et des morceaux. Ils préféraient, semblait-il, le coffre-fort Poutine, qui n'avait même pas sa propre équipe.

  Et glissé le parti "Unité", ou l'ours comme on l'appelait dans le petit peuple. Et, bien sûr, il a été formé principalement par Boris Berezovsky : l'éminence grise d'Eltsine et la figure la plus influente du Kremlin. C'est lui qui a éliminé Boris Nemtsy, que le "tsar" Boris a choisi pour lui succéder.

  Eltsine voulait vraiment faire de Boris Efimovitch son héritier. Mais il a très bêtement retourné les fonctionnaires contre lui-même en leur proposant de les transférer sur la Volga et, en général, a commencé à exiger de partager avec le peuple. Et une lutte cachée a commencé contre Boris Efimovich.

  Ce n'est donc pas lui qui a été nommé Premier ministre, ce qui aurait été beaucoup plus naturel, mais Kirienko. Mais personne n'a encore préparé ce dernier comme successeur, et Eltsine lui-même aussi.

  Curieusement, Boris voulait utiliser Kirienko pour dissoudre la Douma d'État.

  De plus, il y avait un plan des oligarques, de nouvelles élections et de ne pas annoncer. De plus, les communistes, dirigés par l'étroitesse d'esprit Zyuganov, ont eux-mêmes provoqué l'annulation des élections à la Douma d'État.

  Ils ont proposé un amendement à la loi électorale, selon lequel, pour participer aux élections, les partis doivent se réenregistrer dans un délai d'un an. Et pas une partie n'est pas passée par ce moment.

  Zyuganov, bien sûr, s'est montré idiot. Le plus ancien chef des communistes de l'histoire, faible, conservateur, d'apparence désagréable, absolument dépourvu de charisme.

  Le plus pratique pour le rôle du chef de l'opposition communiste la plus puissante.

  Il n'y a pas d'étincelle de Dieu en lui, et il symbolise toutes les lacunes du Parti communiste, et même pendant trente ans de soi-disant direction, il est fatigué de l'électorat, et a vieilli, et marche généralement un peu.

  Bien sûr, il est plus facile de traiter avec quelqu'un comme Zyuganov. Bien que Gennady essaie de montrer l'apparence de l'opposition.

  Vladimir Volfovich Zhirinovsky est un spoiler pour le Parti communiste, à l'époque d'Eltsine. Mais un spoiler qui lui-même a failli devenir le président et le principal opposant.

  Et ils ont commencé à l'écraser et à le presser encore plus tôt que Lebed. Mais ensuite Jirinovski est devenu un vassal de facto, d'abord d'Eltsine, puis de Poutine.

  La dernière fois que Zhirinovsky a critiqué Eltsine, c'était au printemps 1997... Après cela, sa coloration a changé et il a commencé à soutenir le pouvoir.

  Vladimir Poutine se méfiait initialement de Jirinovski. Il croyait que Volfovich était devenu un ami du Kremlin à cause de la lâcheté et de l'intérêt personnel.

  De plus, Zhirinovsky a voté contre la destitution, ayant perdu la moitié de ses partisans.

  Et cela n'a pas non plus peint le chef du Parti libéral démocrate.

  Mais ensuite, ils sont devenus amis avec Zhirinovsky. Et s'il n'y avait pas eu la maladie soudaine et la mort stupide du coronavirus, il lui aurait probablement donné l'Ordre de Saint-André le Premier Appelé au fil du temps. Lorsque Vladimir Volfovich a été enterré, il lui a personnellement dit au revoir. Ainsi s'est terminée la vie du politicien le plus brillant, qui a brillé avec beaucoup d'esprit.

  Les étoiles brillantes des années 90: Lebed, Nemtsov, Ampilov, Limonov - sont parties dans l'autre monde. Yavlinsky a presque perdu de son importance et a été oublié, comme Garry Kasparov. Berezovsky a été pendu - il savait et parlait trop.

  Seul Zyuganov est resté de l'ancienne galaxie des années 90. Rutskoi est également oublié. Eh bien, peut-être Zorkin, qui est officiellement maintenu en tant que président de la cour constitutionnelle.

  De la première génération de présidents de la CEI, seul Loukachenka est resté au pouvoir.

  Aussi un renard intelligent. Mais il a réussi à s'impliquer dans le réseau et à bien l'embrouiller.

  Poutine n'aimait pas Loukachenka, mais extérieurement il faisait semblant d'être un ami. Naturellement, en gardant à l'esprit et les options de repli.

  Pendant longtemps, Vladimir Poutine a été terriblement chanceux, même dans les petites choses. Par exemple, Skripal a été empoisonné à la veille des élections et l'incendie de Kemerovo s'est produit quelques jours après les élections.

  Mais si c'était l'inverse, ce serait quelques pour cent de moins.

  Oui, et Grudinin s'est bêtement arrangé avec ses comptes à l'étranger.

  Au début, cela ne dérangeait pas Vladimir Poutine de se battre pour le trône, avec quelqu'un de plus frais et de plus jeune que les Zyuganov âgés et fatigués, et plutôt muets.

  Mais Pavel Grudinin a commencé à gagner en popularité trop rapidement et le combat pourrait devenir trop compétitif, même avant le deuxième tour.

  De plus, le PR noir pourrait provoquer l'effet inverse. Comme c'était déjà le cas avec Eltsine, Loukachenko, et partiellement même avec Lebed et Jirinovski.

  Mais Pavel Grudinin s'est donné une bonne avance en avouant cinq comptes à l'étranger.

  Et permis de soulever toute une vague de preuves compromettantes.

  Mais tout de même, Grudinin a pris treize pour cent et Zhirinovsky un peu plus de cinq. Et cela a montré que les gens s'en tiennent aux idées de gauche.