La position de la gauche socialiste et communiste a l'egard de la seconde chambre depuis 1945 semble constituee de revirements successifs dictes par des considerations electorales. Il faut differencier les notions de "Senat" et de "seconde chambre" : le rejet du Senat n'est pas forcement celui de toute seconde chambre et l'acceptation d'une seconde chambre n'est pas forcement celle du Senat. Or, depuis, 1945, la gauche manifesterait son hostilite au Senat tout en se declarant favorable a l'existence d'une seconde chambre..