L'Etat tente d'encadrer la conduite des psychotherapies, de les categoriser et d'y assimiler la psychanalyse. Avec l'augmentation des depenses de sante, l'autorite politique commande des expertises, recherche des alternatives, notamment aux medicaments, dans un contexte de crise de la psychiatrie publique et de la medecine de ville. L'Etat peine a securiser les procedures de l'expertise scientifique dite collective qui montrent d'inquietantes defaillances pour guider ses choix en matiere de sante.