Sa voix s'impose d'emblee comme l'une des plus authentiques du paysage poetique marocain. Le poete poursuit un parcours personnel sans concessions, interrogeant constamment ses limites propres et les possibilites du langage. Et ce deuxieme recueil s'inscrit dans un vaste projet de remises en cause. "Je ne confonds pas le jour et son absence : je suis vif et mon sang me porte o meurt le vent, me dissminer : Parmi la tribu du pollen j'ai fait un milliard d'mulesEt nul ne sait avec quel vent je conspire pour essaimer vos coeurs de mes fleurs vnneuses ..."