Dans le prolongement des Equatoriales, l'auteur nous livre ici, la vision chaotique et tourmentee d'une terre devenue, tout a coup, "un univers mysterieux vetu de foudres et de tonnerres/l'air de rien", un monde "soudain vide de signification". C'est un lyrisme exacerbe par un onirisme exigeant, la perte des espaces desormais defigures, par les modalites apocalyptiques de l'insaisissable, et qui parlent maintenant un langage de folie, de chaos, de vide et de deuil.