La mise en place du dispositif " R.M.I. " n'a pas manque de reveler l'etat de sante deficient de bien des beneficiaires. Cause ou consequence d'une exclusion rampante, les troubles renvoyant a la sante mentale semblent frequents. Les travailleurs sociaux charges de l'accompagnement des personnes en difficulte d'insertion se tournent regulierement vers la psychiatrie. En tant qu'institution celle-ci est alors amenee a se positionner, a reagir, a repondre ou non a bien des sollicitations. La sante mentale est-elle un champ qui permet la rencontre des protagonistes ? Le partenariat entre intervenants du dispositif " R.M.I. " et psychiatrie est-il souhaitable et possible ?