Les traditions africaines savent ce qu'est le bien commun : la terre des ancetres, l'hospitalite envers l'etranger, la solidarite du village... mais, entree en ville, cette notion n'est-elle pas aussi entree en crise ? Dans la figure moderne de l'Etat postcolonial, cette vue large du bien partage par tous constitue-t-elle encore l'horizon de nos gouvernants ? Si chaque groupe utilise l'Etat, ou l'entreprise, a son profit, qu'est devenu ce bien qui devait rester "commun" ?