Les proprietes phoniques des parlers des jeunes des quartiers urbains pluriethniques constituent un veritable stereotype en francais contemporain : l'accent dit "de banlieue" se reconnait, s'imite, et fait la une. Quelles sont les caracteristiques prosodiques de ce francais populaire hereditaire, influence par le phonetisme des langues de l'immigration transmises oralement dans les quartiers ouvriers defavorises des grandes villes francaises ? Quelle est la fonction sociale de ces indices phoniques ? Quels positionnements identitaires permettent-ils de signaler ?