Il suffit de souffler sur la cendre des heures : des braises encore chaudes s'elevent les flammes qui eclairent les lieux et les epoques, de l'enfance a l'age mur. Les pas du poete nous entrainent vers ces moments de brulantes moissons, reves autant que vecus. Puis, inexorablement, s'eteignent, un a un, tous les soleils de la vie. Demeurent les paysages interieurs dans la lumiere du souvenir.