Le narrateur de ce recit a trouve dans ce mot admirable, psoas , dont la racine grecque signifie " lombe ", " rein ", de quoi resumer une vieille et longue histoire d'amour. Psoas ? D'abord portrait d'une femme qui lutte pour vaincre et l'adversite de sa pauvrete et le malheur de son corps. Ensuite l'amour : violent, tenace. Enfin serait-ce, aussi, le proces de l'ecriture supposee exorciste de l'angoisse ? Ce livre est une peinture des corps en guenille, de l'esprit blesse. Car la decheance est l'une des voies possibles de l'etre.