Cet ouvrage s'interroge sur la pertinence des politiques de la memoire engagees dans la pacification de la societe congolaise postconflictuelle. Du fait pourtant de l'absence d'un systeme judiciaire independant et d'un Etat en position de tiers, les politiques de la memoire initiees dans la resolution des crises congolaises tendent plutot a legitimer un regime politique autoritaire au lieu de promouvoir la reconciliation.