Brulees, ces nouvelles le sont, a bien des egards. A l'instar de leurs personnages : en quete d'eux-memes, ils se brulent les ailes a trop vouloir approcher le soleil. A l'image des histoires qu'elles racontent, consumees d'une ardente flamme. Brulees, enfin, comme tout ce qui vit et meurt dans l'incandescence du verbe. Les maux ecrits deviennent les cris donnes a entendre, donnes a lire. Ici, interviennent monstres, parias, pauvre diables que la Nature, en son sommeil, a formes dans un encrier. Ici, se melent fous, amoureux, passionnes, ce qui revient au meme finalement.