Certes Albert Truphemus (1873-1948) semble depeindre la colonisation en Algerie, de maniere realiste, "a la Flaubert" ou "a la Maupassant", sous les traits truculents et "bon enfant" de bledards pittoresques, ridicules et parfois meme attachants. Mais tres vite les masques tombent et le comique grince, a travers la decouverte d'un univers sordide et injuste ou les faibles, les miserables, les malades, sont impitoyablement sacrifies sur l'autel du pouvoir et de l'hypocrisie.