La question de la sorcellerie interpelle aussi celle de son evocation, de son langage (karachika, ndoki, envouter, feticheur, nganga, voyant...). Cet ouvrage montre que l'objet de la sorcellerie, ce n'est plus seulement le domaine specifique des problemes, des obstacles a resoudre (l'echec, la maladie, le mal), c'est aussi le domaine de la malleabilite du langage, le lieu de l'imagination imaginante et de la creativite du sujet parlant. La sorcellerie c'est la parole. Mais quelle parole ? Une parole qui est pouvoir et non savoir, et non information.