Ce Maltraite de savoir vivre, l'auteur le presentait volontiers comme un "ovni litteraire", et il avait raison. Difficile en effet d'etiqueter ce livre a mi-chemin entre aphorismes et recit, qui reussit l'exploit d'adopter des accents memorialiste, empruntant les sentes de l'humour et de l'autoderision et qui, a l'instar des grands moralistes, refuse l'eau tiede des jours et de se voiler la face. Comme il l'crit lui-mme : "La vie est souvent moche. Mais vivre est tout de mme rigolo - et parfois chouette. Je ne tiens pas tellement la vie, mais encore bien moins la mort."