La passion est le reve secret des adolescents et des jeunes filles. Derriere ce mot terrible, ils voient l'engagement total de l'etre, condition d'une vie qui ignorera les limites. L'heroine de ce recit nait au moment dramatique ou l'alternative des adultes qui l'entouraient etait "resister ou mourir". Quoi d'etonnant alors, si les premieres explosions des "lacrymos" sur Paris, au mois de mai 68, aient reveille les demons du passe ? Mais la passion est aussi destruction ; elle balaie par sa force conventions et liens.