La douleur qui parcourt ce recueil, douleur de l'exil, douleur du deuil, chute d'un amour, est comme une lampe que le poete garde allumee pour traverser l'aprete des jours. Ses mots poses sur la page comme une lave creusent dans le noir des sources de lumiere. Il y a derriere ce champ de la douleur, un homme qui marche dans sa nuit avec l'opiniatrete de ceux qui ne renoncent pas.